Par Claude Junior EMILE
Les immortels de l’académie française ont du mal à faire respecter le genre féminin de l’acronyme covid-19.Pour l’institution fondée en 1634 et officialisée par Richelieu en 1635, et chargée de perfectionner et de normaliser la langue française , covid n’est pas masculin mais féminin.
Pour les immortels ,il s’agit de l’acronyme de la maladie et non pas du virus. Et en ce sens, il faut nécessairement mettre un ‘’ la’’ devant covid-19 qui doit lui conférer sa féminité. Pas plus tard que la semaine dernière, les immortels ont tenu encore une fois de rappeler à tout le monde francophone que covid est l’acronyme de Corona Virus Disease. Par conséquent, et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation. Ainsi, le mot covid doit-il avoir le genre du mot maladie.
Cependant, que ce soit dans les médias ou dans l’usage régulier, notamment en France, la tendance tend vers un usage masculin de l’acronyme covid. A part quelques rares pays où l’on utilise covid au féminin, l’usage général est plutôt masculin.
Si en grande partie, l’académie française perd la bataille de l’usage féminin de l’acronyme covid, toutefois, ii faut noter qu’elle n’est pas tout à fait seule dans sa démarche. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la rejoint et soutient fortement. . Le 11 mars, lors du point de presse présentant l’allocution du directeur général del’organisation, l’acronyme covid, a bel et bien été utilisé au féminin.
La presse et les autorités canadiennes au plus haut niveau mettent à la satisfaction des académiciens, covid au féminin. Samedi dernier le Premier Ministre Justin Trudeau a bien pris le soin à travers un tweet, d’employer au féminin l’acronyme covid : « Je fais le point sur la réponse de notre gouvernement à la covid-19 ».
Radio canada comme média, est allée plus loin pour recommander à ses employés de façon péremptoire, l’usage féminin du terme covid-19.
Les médias haïtiens en majorité, font l’usage masculin de l’expression covid-19.Les agences en ligne comme Juno7,Lakouayitimedia et Rezonodwes s’embarquent dans l’usage masculin de l’expression.
Sans minimiser l’importance d’un tel débat, nous autres à Arcadins Multimédia, l’usage masculin (que nous privilégions) ou féminin de COVID-19, est très secondaire. La priorité à notre humble avis, devrait être accordée au débat sur la recherche du médicament qui viendra fermer ce robinet de morts et de contaminations qui depuis des mois, angoissent et attristent le monde.
Catégories :ACTUALITÉS, CULTURE
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