Par Claude Junior EMILE

La Bolivie comme de nombreux autres pays de l’Amérique du Sud, subit les affres de la pandémie du corona avec plus de 4.000 contaminations et 200 décès.

Cependant, cette situation de crise sanitaire n’a pas empêché au ministre de la santé  de chercher à surfacturer l’état bolivien sur l’achat de 170 respirateurs à partir d’un prêt fait à ce pays par la BID.

Le ministre au lieu de contacter une firme locale qui était disposer à faciliter l’achat de ces 170 respirateurs à raison de  12.500 l’unité, a jeté de préférence son dévolu sur une entreprise espagnole qui chargeait l’état 20.000 dollars l’unité.

Les autorités n’ayant pas pris du temps pour ouvrir une enquête,ont découvert que le ministre a délibérément choisi de surfacturer l’état avec la complicité de deux agents de la BID, la Banque Interaméricaine de Développement, qui eux, au même titre que le ministre , ont été arrêtés.

En plus de faire payer plus à l’état dans le cadre de ce scandale de corruption, les enquêteurs ont découvert que les respirateurs achetés ne sont que des modèles basiques; alors que les respirateurs qui correspondent aux cas présents en Bolivie, ne sont autres que ceux de thérapie intensive. Ainsi, l’Etat bolivien est-il doublement victime de cet achat autorisé  par le ministre .

Apres avoir destitué  et mis aux arrêts ledit ministre, la présidente intérimaire a annoncé que les autorités qui se font coupables d’actes de corruption ,  devront tout bonnement rembourser jusqu’au dernier centime, ce qu’elles ont volé  à l’Etat.

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