Par Claude Junior EMILE
La crise sanitaire planétaire provoquée par la pandémie du covid-19, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, est loin d’être uniquement quelque chose de négatif. Ladite crise à bien des égards, peut-être porteuse d’opportunités réelles.
En ce sens, de nombreux pays se positionnent déjà pour en tirer pas mal d’avantages et d’opportunités. Ces pays-là sont très nombreux. Parmi eux, deux cas attirent sérieusement l’attention des spécialistes en relations internationales. Il s’agit de Cuba qui en profite pour continuer à étendre les tentacules de sa diplomatie sanitaire et Madagascar qui s’inspirant du modèle cubain, tente de faire son entrée dans ce monde si restreint d’états non occidentaux pourvoyeurs de cette diplomatie sanitaire, une sorte de « New » soft Power (concept développé par le professeur américain Joseph Nye) avec sa fameuse « Covid organics ».
Pour cette partie, nous nous attelons à analyser le cas malgache où le président Andry Rajoelina avec agressivité et opiniâtreté, cherche à imposer son remède à base d’artemisia au monde. Ce, au grand déplaisir du monde occidental et l’OMS qui de jour en jour ne cherchent qu’à foirer le projet malgache.
L’on se propose d’une part, à travers ce papier, de mettre en lumière l’agressivité du président malgache, Andry Rajoelina , qui cherche à imposer son remède. Et faut-il le reconnaitre, la Covid organics jusqu’à présent, fait ses preuves en termes de résultats contre la propagation du virus sur le terrain malgache.
D’autre part, nous passerons à la loupe le comportement anti-Covid-organics affiché par l’OMS et les médias occidentaux, notamment européens qui cherchent par tous les moyens à démonter la velléité du dirigeant malgache.
Et enfin, l’on analysera ce bon coup de Andry Rajoelina qui avec sa fulgurante percée dans le monde diplomatique sanitaire, tente de rejoindre Cuba dans ce domaine
Le président malgache, le principal défenseur de la covid organics
Le président malgache pour se battre contre les détracteurs de la covid-organics, n’a pas utilisé les services d’aucun subalterne, même pas à son ministre de la santé .Il prend lui-même la tête de cette difficile mission. Il est sur tous les fronts. Tantôt il est aux devants de la scène pour annoncer les nouvelles commandes placées par des pays frères africains qui veulent se procurer de la covid organics; tantôt il prend part lui-même à des vidéoconférences avec d’autres dirigeants de pays intéressés à la covid organics pour en vendre les bienfaits curatifs et préventifs.
Ajouter à tout cela, ses différentes interventions dans des médias étrangers, le plus souvent hostiles comme France 24, pour défendre ce nouveau-né de la médecine traditionnelle malgache. Malgré l’agressivité et l’hostilité des journalistes l’interviewant, il ne se laisse pas fléchir. Il défend son remède avec une assurance et une détermination sans faille. Tout le peuple malgache voit en lui le principal défenseur de cet outil médical qui a su devenir un véritable outil diplomatique permettant à ce pays pauvre de l’Afrique de l’est de se tailler une place au cercle restreint des pays utilisant le soft power medical comme moyen de convaincre et de s’imposer en douceur.
Quand le président saute le mur de l’OMS et de France 24
Comme on l’a dit précédemment, une bonne partie de la presse occidentale fait obstacle à la vulgarisation de la Covid organics malgache. Dans une émission réalisée par la France 24 avec le président sur la Covid organics le mois dernier, les journalistes interviewant le président, ont tout fait pour le démonter psychologiquement. Ce, en essayant de faire passer le remède malgache comme produit n’ayant pas subi aucun test clinique prévu par les procédures de l’OMS.
Avec une dextérité à féliciter, le président a corrigé les cahiers de ces journalistes. Au président malgache de rétorquer ainsi : « pour les remèdes issus de la médecine naturelle, on ne prévoit que des observations cliniques. Et en ce qui concerne notre remède à base de tisane, nous avons réalisé toutes les observations cliniques prévues par les procédures de l’OMS ».
Et au président malgache de conclure que depuis l’utilisation de ce remède par la population, le taux des infectés diminue.
La Covid organics comme outil de Soft Power médical.
En période de crise sanitaire, Cuba trouve toujours un moyen de s’affirmer comme force médicale imposante à travers surtout l’envoie de ses médecins dans les différents points du monde. Récemment, avec la pandémie du coronavirus qui a mis à nu la plupart des systèmes sanitaires du monde, de nombreux pays, pas des moindres, ont eu recours à la coopération sanitaire cubaine. L’italie, la France et d’autres pays durement frappés par la pandémie ont été les grands bénéficiaires de cette puissance médicale cubaine.
Cette réalité, l’homme fort de Madagascar l’a bien comprise . Il appréhende bien que cuba à défaut de s’imposer à travers sa puissance militaire comme un Hard Power pour faire respecter ses quatre volontés, prend de préférence la route de sa puissance médicale lui permettant de faire venir à ses pieds même les plus grandes puissances militaires au monde.
Si Madagascar ne peut pas envoyer des milliers de médecins comme le pays de Fidel Castro le fait pour l’instant, il peut au moins s’imposer avec sa Covid organics. Malgré que le chemin parait rocailleux avec l’OMS et les principaux médias occidentaux qui se transforment en cailloux pour lui barrer la route, il décide de foncer pour prendre sa place comme force médicale à travers son remède magique avec lequel il espère guérir le monde du coronavirus.
De ce point de vue, en bon stratège, Andry Rajoelina fait un bon coup diplomatique, même s’il reste devant lui beaucoup de chemins à parcourir, notamment ceux que constituent l’OMS et les principaux médias européens
Catégories :Santé
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