Par Jessica Millien

On dit souvent que les jeunes représentent l’avenir d’un pays.Cependant en Haïti, ces derniers sont très négligés par les autorités.Des jeunes diplômés bourrés de potentialités , d’énergie et de capacités, sont prêts à investir le marché du travail, mais sont obligés de rester sur le macadam .
l’État et les principales institutions pourvoyeuses d’emplois,depuis fort longtemps,ne font rien pour permettre leur intégration sur le marché du travail.
Dans ces conditions, il va de soi qu’on ne peut on parler d’avenir pour ces jeunes
Chaque année, le nombre de diplômés augmente, ayant ainsi une incidence directe sur la demande du travail .
D’autres facteurs importants décourageant les jeunes diplômés, concernent l’exigence du nombre d’années d’expériences que de nombreuses institutions privées ou ONG leur font pour leur embauche. quatre, cinq , et parfois huit années d’expériences,sont le nombre d’années qu’on leur exige pour leur embauche.
C »est peut être une façon de dire aux jeunes que le travail est un luxe en Haïti.
Dans un autre registre,les entreprises privées et publiques fonctionnent sur une base de clan ou de famille.
De ce fait, les jeunes sont plongés dans un chômage eternel.
Selon l’économiste Eddy Labossiere, il y a un chômage accru dans le pays.Face à cette situation les jeunes diplômés quittent le territoire vers d’autres destinations à la recherche d’un mieux être. Certains d’entre eux sont obligés d’exercer des professions qui ne correspondent pas à leur niveau d’études dans d’autres pays
Selon l’économiste Etzer Emile, cette phrase à savoir « la jeunesse est l’avenir du pays » est devenue sans sens pour ces jeunes
Que faut-il faire pour redonner confiance à ces jeunes diplômés et faire qu’ils recommencent à espérer ?
Que les autorités s’atèlent à faire le point sur cette importante interrogation

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