Par la rédaction
La note du Bureau Intégré des Nations Unies sur la situation sécuritaire catastrophique du pays menaçant bandits et autorités d’être entendus par la cour pénale internationale continue de faire des vagues. Jeunes, vieux, professionnels et étudiants en parlent et donnent leur point de vue.
cette semaine on a eu la position du professeur James Boyard, professeur de droit international privé et auteur de plusieurs ouvrages à succès dans le domaine des relations internationales.
La partie de cette importante note du BINUH qui suscite le plus de commentaires est la suivante : « Ces violations pourraient constituer des crimes internationaux en vertu du droit relatif aux droits de l’homme et constituent également des crimes relevant du droit pénal haïtien », a pris le soin de souligner le BINUH dans sa note qui apparemment, a mis les autorités politiques haïtiennes dans ses beaux draps.
Pour le professeur James Boyard également cadre supérieur au niveau de l’inspection générale de la Police Nationale d’Haïti, il n’y a pas lieu seulement de parler de violation des droits humains, mais surtout de violations des droits humanitaires. Il fait remarquer aussi que les viols collectifs, les actes de torture et de kidnapping suivis de traitements inhumains constituent des crimes contre l’humanité.
Sur cette base, la possibilité d’attaquer les bandits par devant un tribunal pénal international est bien réel selon le professeur. En ce qui concerne l’Etat haïtien pris de manière collective, les politiciens qui seraient liés à ces gangs,ils peuvent être aussi attaqués par le tribunal pénal international.
Enfin, le professeur a fait remarquer que si le BINUH brandit cette menace, c’est parce qu’il détient des informations concernant les liens entre les bandits et les autorités. En ce sens, le conseil de sécurité des Nations Unies peut soit saisir la cour pénale internationale ou créer par résolution, un tribunal pour Haïti dans la perspective de juger les bandits ainsi que les autorités qui agissent de mèche avec eux.
En tout cas, le professeur souhaite qu’on n’y arrive pas à cette phase des débats. C’est pour cela qu’il invite les autorités à prendre toutes les dispositions pour freiner l’action des bandits et faire justice à ceux qui sont déjà victimes.
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