Par Claude Junior EMILE
Santo 17 , cette vaste localité de la commune de la Croix des Bouquets continue de recevoir les grands noms des magasins spécialisés dans la vente des produits alimentaires .Apres Chez Damas, présent dans le pays depuis 1971 et Kay Farah qui ont abandonné le centre-ville de Port-au-Prince pour élire domicile à Santo 17, après le tremblement de terre de 2010.c’est le tour de Maché Ti Tony dirigé par Antony Benett de faire pareil. On ignore pour l’instant si le magasin abandonne totalement la zone de Chancerelles qui comme de nombreux endroits de la capitale, est livré aux bandits.
En effet, depuis quelques semaines, les responsables de Ti Tony ont démarré les travaux d’aménagement d’un building logé à quelques mètres de l’usine de Culligan, ce en vue de procéder à l’ouverture de leur magasin ce jeudi 1er octobre 2020
Il faut dire que les habitants de la cette vaste localité qui n’ont pas cessé de commenter l’arrivée de ce magasin très connu dans le milieu de la capitale et des villes environnantes, accueillent favorablement cette ouverture. Pour eux, le nouveau magasin viendra équilibrer les choses à Santo et à la Croix des Bouquets où Chez Damas et Kay Farah s’installent depuis un bon bout de temps.
A côté de ces grands noms de la vente des produits alimentaires et des boissons de toutes sortes, il faut noter la présence de Tropical qui se spécialise dans la vente des matériaux de construction, des produits électroménagers et électriques. On y trouve des entreprise de production de spaghettis comme Bel Fouchet ; et enfin la très respectée compagnie de production d’eau potable et de jus, Culligan.
A noter que ce mouvement dans le secteur de la vente des produits alimentaires arrive au moment où la gourde ne cesse de s’apprécier considérablement par rapport au dollar. Cette appréciation de la monnaie nationale n’a pas manqué de provoquer une certaine baisse des produits alimentaires et du ciment notamment dans certains endroits du pays.
Toutefois, les propriétaires des brasseries refusent jusqu’à présent de baisser le prix des boissons gazeuses dont les boutiques continuent à 50 gourdes une bouteille de gazeuses. En ce sens, des groupes de la société menacent de prendre la rue en vue de pousser ces entrepreneurs indélicats à prendre la voie de la raison.
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