Par Claude Junior EMILE

Désormais, LIttle Haiti (Miami) reconnu pour être un véritable bastion de la communauté haïtienne  à Miami, devient un carrefour incontournable pour les candidats démocrates ou républicains des présidentielles américaines.

En 2016, Donald TRUMP eu à passer par ce carrefour (Little Haiti) pour se faire élire président des Etats-Unis. Même si peu de temps après, il allait sans hésiter qualifier le pays d’origine de ces électeurs, Haïti, de trou de merde.

Cette année électorale 2020, c’est le tour de Joe Biden qui se trouve dans l’obligation de réaliser une visite électorale dans ce bastion de la communauté haïtienne à Miami Floride. Pour cette visite réalisée ce lundi 5 octobre 2020, l’ancien vice-président américain et actuel candidat démocrate à la maison blanche, Joe Biden, s’est livré  à une véritable opération de charme visant à ramener les votes de cette minorité dans son camp.

Il ne va pas par quatre chemins pour faire savoir à la communauté de Little Haïti que ses votes peuvent être décisifs dans l’élection du prochain président américain. Joe Biden en a profité pour attirer l’attention des électeurs d’origine haïtienne sur ses priorités pour cette communauté  et pour Haïti.

Le maintien  du TPS (Statut de Protection Temporaire) demeure la  promesse phare  faite par le candidat démocrate à cette communauté  qui demeure très attachée à son pays d’origine. Donald TRUMP pendant tout son mandat, s’est acharné  à mettre fin à ce programme grâce auquel plus de 50000 haïtiens restent et demeurent  temporairement aux Etats Unis.

Cette visite qui coïncide au dernier jour d’inscription sur les listes électorales, a été l’occasion pour la communauté  haïtienne  de faire une démonstration culturelle impressionnante à travers une prestation live dans les rues de Little Haïti d’un groupe de Rara qui crépitait des sons de vaccine à couper le souffle.

Dans un discours d’une durée de huit minutes et de 46 secondes, le candidat démocrate a demandé aux électeurs américains d’origine haïtienne de prendre part massivement  aux scrutins de 3 novembre prochain.

Il termine pour insister sur le fait que la communauté  des électeurs américano-haïtiens de Floride a le potentiel suffisant pour déterminer l’issue de la course présidentielle du 3 novembre  prochain

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