Par Claude Junior EMILE
La nouvelle de la radiation à vie du président de la fédération haïtienne de Football a eu l’effet d’une véritable tempête dans un verre d’eau .En effet, c’est Romain Molina, le journaliste enquêteur travaillant pour le très réputé journal anglais, le Guardian qui a révélé la nouvelle à travers un post sur les réseaux sociaux.
En violation du code d’éthique de la FIFA, le docteur Yves Jean-Bart, a été reconnu coupable d’abus de pouvoir et d’agressions sexuelles sur plusieurs joueuses dont des mineures.
Le tout- puissant président de la fédération haïtienne de Foot-ball depuis près de deux décennies, est interdit à vie de toute activité liée au foot-ball que soit au niveau national et international. A côté de cette lourde sanction, l’homme fort du foot- ball haïtien a aussi écopé d’une amende de 1 million cent mille dollars.
Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la justice haïtienne, très décriée et corrompue depuis fort longtemps, a classé sans suite le dossier d’abus sexuels sur mineures dont le président Dadou est accusé. Ce classement sans suite est dû au fait que les témoins n’ont pas pu faire signe de vie,avance -ils ces fameux juges de la juridiction de la Croix des Bouquets,une des juridictions les plus corrompues du pays. Quelle mauvaise blague ! La FIFA qui a envoyé ses enquêteurs en Haïti, a pu trouver les preuves et les victimes pendant que la justice haïtienne qui,comme la FIFA,n’a pas besoin d’avion pour se rendre en Haïti, n’est pas en mesure de trouver les preuves et les victimes.
Ces juges corrompus et leurs supérieures hiérarchiques qui font fonctionner la justice au détriment des plus faibles, prennent- ils les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ?
En tout cas, cette dernière prestation calamiteuse de la justice haïtienne nous met encore une fois dans une très mauvaise posture
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