Joame Baptisné

Soupçonné d’ avoir été en contact avec l’une des personnes activement recherchées dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du président Jovenel Moïse, le Premier ministre Ariel Henry se défend et dénonce un « tapage » motivé par des « intérêts politiques ».
Après avoir  balayé d’un revers de main les accusations en les qualifiant de diversion, Ariel Henry s’explique finalement sur les présumés contacts téléphoniques qu’il aurait eu avec Joseph Félix Badio quelques heures après l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Dans un communiqué de presse publié ce jeudi soir du 16 septembre 2021, le bureau du Premier Ministre a tenu à clarifier l’affaire de communication téléphonique entre le Premier ministre Ariel Henry et le dénommé Joseph Félix Badio.
Le Bureau du Premier Ministre rappelle que Ariel Henry venait d’être nommé Premier Ministre,  et qu’après un acte d’une telle gravité,  plusieurs personnes voulaient prendre de ses nouvelles.
Il explique avoir reçu une quantité d’appels après ce crime, notamment de la part de personnes qui voulaient s’enquérir de sa propre sécurité.
Ariel Henry souligne ne pas être en mesure aujourd’hui de se rappeler le contenu de toutes les conversations qu’il a eues ce matin du 7 juillet et il précise même n’avoir pas pu répondre à tous les appels.
Le Bureau assure que le Chef du gouvernement est décidé à traduire les auteurs, co-auteurs et commanditaires du meurtre présidentiel, en mémoire de Jovenel Moïse et pour sa famille et le peuple haïtien.
Rappelons que dans le cadre de ce dossier le désormais ex Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Rockfeller Vincent,  l’ancien secrétaire général du Conseil des Ministres,  Rénald Lubérice et l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince,  BedFord Claude,  sont tous démis de leurs fonctions.

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