Par Joame Baptisné
Depuis quelques temps depuis que la population haïtienne fait face à une situation d’insécurité à nul autre pareil. En effet, dans la région métropolitaine, une grande quantité de personnes sont déjà victimes de la recrudescence des cas d’enlèvement suivis de séquestration orchestrés par des bandits lourdement armés. Désormais, tout le monde est ciblé. La population haïtienne livrée à elle même et ne sait plus à quel saint se vouer.
Si, autrefois, les cas d’enlèvement sont enregistrés au sein de la bourgeoisie haïtienne, aujourd’hui, le phénomène transcende les classes sociales: des personnes peu aisées et celles issues de la classe défavorisée en sont également victimes. Désormais, plus personne n’est épargné.
Pour certains, le phénomène du kidnapping vient d’une carence en sécurité. D’autres indexent l’irresponsabilité des autorités étatiques qui ne font quasiment rien pour freiner véritablement ce terrible fléau qui traine derrière lui crainte, amertume, pleur et mort.
Durant ces dernières semaines, le kidnapping bat son plein, notamment dans la capitale, entrepreneurs, journalistes, médecins, étudiants y sont victimes pour ne citer que ceux-là. De surcroit, toutes les couches sociales y sont exposées.
Par ailleurs, plus d’un se questionne sur le silence et l’inactions complices des autorités face à la remontée démesurée de cette situation alarmante, remettant du même coup en question la mission de l’institution policière.
En plus, la rentrée des classes l’oblige. Des milliers d’élèves courent des risques enormes en empruntant quotidiennement le chemin de l’école, martèlent plusieurs parents.
Ce dont il est certain, les effets négatifs que cause ce phénomène sur la société est sans appel. Hélas, stress, traumatisme, dépression entre autres, font désormais partie du quotidien haïtien déjà fragilisé par des crises sociopolitiques et économiques.
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