Par Naldo Jean

Trois femmes faisant partie du groupe des huit Turcs enlevés par le gang « 400 mawozo » ont recouvré la liberté durant le week-end dernier, selon les révélations ce mercredi du journal dominicain Diario Libre. Des problèmes de santé sont évoqués comme la base de leur libération.

Ils sont séquestrés depuis plusieurs semaines par le groupe de gang « 400 mawozo ». Malgré le fait d’avoir fait un tollé médiatique, aucune mesure n’a été prise par les autorités étatiques pour partir à la rescousse de ces étrangers effarés, crispés, pris par une peur bleue.

Durant le week-end écoulé, trois femmes faisant partie du groupe de huit citoyens turcs, ont été libérées pour des raisons de santé. « Elles étaient malades », a déclaré à l’Agence France Presse (AFP), Michaëlle Durandis, représentante de la compagnie du bus métro.

Le bus quittait la capitale de la République Dominicaine, Santo Domingo, pour Port-au-Prince, quand il a été détourné par l’un des puissants gangs du pays « 400 Mawozo », peu après avoir traversé la frontière, a rapporté Diario libre.

Selon le journal dominicain, 12 personnes étaient à bord, dont trois Haïtiens et un Dominicain et les 8 citoyens turcs, pour la plupart des femmes. Les deux employés de la compagnie de transport, un Haïtien et le chauffeur dominicain ont été libérés une semaine après l’enlèvement du bus. Les deux passagers haïtiens ont également été libérés, contre une rançon non révélée, a rapporté Mme Durandis, qui n’a pas précisé la date exacte de leur libération.

Les 5 hommes turcs sont toujours séquestrés ainsi que le bus toujours aux mains des ravisseurs.

Malgré d’innombrables fallacieuses promesses, la situation est de plus en plus délétère. La population, laissée pour compte, ne sait toujours pas à quel saint se vouer

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