Par Joame Baptisne
Le Premier ministre italien, Mario Draghi, affaibli après avoir perdu le soutien du Mouvement 5 étoiles (M5E, anti-système), membre de sa coalition, a présenté jeudi dernier sa démission. Le président de la République italienne, de son côté a rejeté la démission de son chef de gouvernement.
« Je n’accepte pas la démission et j’invite le Premier ministre à se présenter à nouveau devant le Parlement », a déclaré le président Sergio Mattarella dans un communiqué officiel ce weekend. Il n’est donc pas exclu que la semaine prochaine, les législateurs débattent au Sénat, à Rome, avant de mettre aux voix un projet de loi qui couvre diverses mesures économiques.«
Une chute du gouvernement provoquerait beaucoup d’incertitudes à un moment difficile en raison de la hausse de l’inflation et des réformes en suspens nécessaires au plan de relance financé par l’Union européenne, qui a accordé près de 200 000 millions d’euros (presque le même chiffre en dollars). . La Bourse de Milan a réagi avec une baisse de 3 %.
Draghi obtient le soutien d’une nouvelle majorité pour continuer à gouverner. Le Premier ministre avait annoncé sa démission devant le Conseil des ministres après que le Mouvement 5 étoiles s’est abstenu de voter ce jeudi sur la motion de confiance sur un décret-loi clé qu’il juge contraire à ses principes.
Le Premier ministre a expliqué à plusieurs reprises, que sans le soutien de l’antisystème, il considérerait son mandat comme terminé, même s’il dispose de suffisamment de voix au Parlement, tant à la Chambre des députés qu’au Sénat, pour continuer à gouverner.
« Depuis mon discours d’investiture au parlement, j’ai toujours dit que cet Exécutif ne reste au pouvoir que s’il a pour objectif clair d’exécuter le programme gouvernemental que les forces politiques ont approuvé par un vote de confiance. Ces conditions n’existent plus aujourd’hui », a encore confié le Chef du gouvernement italien
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